Chronique d'une Poleuse
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Bienvenue dans les Chroniques d’une poleuse ✨
Ici, vous retrouverez chaque mois des récits drôles, touchants ou inspirants sur la vie d’une poleuse. Des premiers bleus aux grandes victoires, ces chroniques sont faites pour vous faire sourire, vous motiver et partager l’esprit Fly and Danse Studio 💜

Octobre 2025
Et toi, que t'évoque la pole ?
On a toutes et tous eu notre première rencontre avec la pole.
Pour moi, c’était sur YouTube, devant Ukraine’s Got Talent. Je tombe sur Anastasia Sokolova. Son arrivée sur scène sur fond de musique cliché choisi par la prod, le jury un peu estomaqué par sa tenue latex, un dialogue timide… Et puis le silence. La musique démarre : Marilyn Manson et son Tainted Love. Et là, Anastasia décolle. et PAF ! ça rigole plus. plus personne n'est sur sa réserve, plus personne ne la juge, trop occupés à se demander comment elle arrive à faire ça.
Je me rappelle avoir été aussi scotchée que le jury. Ses ayesha, ses drops, son iron X m'ont éblouie, n'ayant alors aucune idée que ces figures avaient un nom, encore moins qu’elles pouvaient être enseignées. Elle m’a montré qu’on pouvait forcer le respect en bousculant la bienséance attendue des femmes et en défiant la gravité. Les deux en même temps. Et sur sa musique préférée en plus.
Depuis, j'ai commencé la pole, et je crois que c'est une discipline qui au delà du reste, apporte une perspective :
La perspective qu’au prix de centaines d’heures d’échauffement, de grip, de frottements de peau, de galères et de persévérance, il existe un chemin pour péter le plafond, défier la force centrifuge, la gravité, la prudence imposée aux femmes, et les pieds trop sages collés au sol.
Et je crois qu'on a tous et toutes une perspective comme ça qui nous a poussés à essayer un premier cours, puis à revenir, même en ne sachant pas trop si on allait y arriver, jusqu’à trouver sa place dans son studio préféré Fly & Danse .
Signée Alia_park31
Septembre 2025
La rentrée de la pole : Entre flamme et flemme
Ca y est, l'heure de la reprise sonne et pour certains/certaines, la reprise de la pole fait partie du lot. La meilleure partie de la rentrée ? Certainement ! Mais est ce que c'est facile pour autant ? ça c'est une autre histoire :
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Le corps un peu ramolli par la canicule,
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L'agilité qui a oublié de rentrer de vacances,
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Les brulures de la barre sur les cuisses, qui prennent la relève des coups de soleil,
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La fondamentale, l'irremplaçable flemme...
tout ça peut sembler un peu décourageant. Pas de panique ! c'est tout à fait normal, et, bonne nouvelle : ça va passer !
La rentrée pole, c’est un peu comme un ticket qu'on doit payer avant d'entrer en boîte de nuit : L'éclate est là, elle nous attends derrière la porte, MAIS avant ça il faut s'enquérir de la modique somme forfaitaire de quelques douleurs, quelques découragements, un ou deux « Eh mais en fait j'ai tout perdu ?! » pendant un cours… et HOP ! ça y est : Porte ouverte vers une nouvelle année à tout défoncer sur la pole.
Alors, chèr.e.s poleuses et poleurs, si la flemme menace, rappelez-vous que :
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L’illusion d’être “nulle” dure une séance d’1h30. C’est quoi 1h30 ? Deux épisodes d’une série. Deux épisodes un peu moyens ne vous ont jamais fait résilier Netflix, non ?
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Les brûlures de barre ne sont rien comparées à la joie de retrouver l'ambiance suprême des cours en studio.
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Reprendre la pole, c'est reprendre sa double vie : Une à l’endroit, en habits civils, et une à l’envers, en shorty paillettes. Pour rappel les seules autres personnes qui connaissent ce privilège sont les espions - Rien que ça.
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Sans la pole, toute votre énergie fraichement gagnée pendant les vacances d'été filerait exclusivement dans les tâches obligatoires : boulot, réunions, courses, paperasse…Et ça, c'est tout bonnement un gaspillage de l'étincelle de star qui brille en vous, j'veux rien savoir.
Alors, on range la flemme, on reprend la barre, et on fonce démarrer une nouvelle année de poleuse-badass.
Signée Alia_park31
Aout 2025
C’est l’été.
Le temps des pauses, de l’évasion, des grands horizons, de la transpi dans le grip de genou.
Que l’on parte un peu (Team mini-voyages en RER) beaucoup (le tourisme est toujours plus marrant quand on a envie de taper un butterfly sur chaque lampadaire), ou pas du tout (meilleur occase de profiter du studio ouvert tout l'été), c'est toujours un peu la saison des introspections : On contemple autour de soi, on repense à l’année écoulée, à celle qu’on était il y a douze mois, et à ce qu’on aimerait voir fleurir à la rentrée.
Parfois, les ciels bleus, les barbecues et le kss kss kss des insectes nocturnes suffisent à faire pétiller nos idées. On se sent portée, inspirée, presque invincible sous les nuits étoilées.
Il arrive aussi que l'optimisme prenne un petit coup de soleil...trois piqûres de moustiques, une réunion de famille un peu trop immersive, et PAF la confiance en soi : Le doute s’invite, comme un orage lourd de chaleur.
Alors, pour accompagner les pensées vagabondes du hamac et des nuits d'été, voici quelques petits rappels à emporter dans son cabas d'été :
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Si vous êtes capable de tournoyer à l’envers en haut d'une barre sans chuter, vous êtes déjà plus badass que 95% des Français
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Votre corps (oui oui, le tout rouge que vous venez de tartiner de Nivea) a porté vos plus beaux tricks toute l'année
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Vous avez déjà votre meilleur summer body, de toutes façons vous avez passé l'année à rayonner en shorty
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Les jugements ne vous atteignent que lorsque vous êtes pieds nus : Vous les entendrez bien moins une fois là haut, perchée sur des 12-inchs pleasers
Alors cet été, évadez vous. Rêvez, imaginez, doutez même si vous voulez…mais surtout n’oubliez pas ce que vous avez accompli cette année sous les lumières du studio : Chaque climb est le reflet de votre force !
Allez bonnes vacances, collectionnez les fous rires et les mister freeze, badigeonnez vous d'indice 50, et surtout répétez après moi :
✨ Personne ne peut enlever sa légèreté à quiconque sait défier la gravité ✨
Hâte de retrouver Fly & Danse à la rentrée ⭐
Signée Alia_park31
Juin 2025
I got 99 problems but the beach ain’t one
Ca y est, c’est le mois de juin. Le summer body a infiltré toutes les pubs, mais toi tu t’en fous parce-que ton 2 pièces tu le portes déjà toute l’année, qu'il a des paillettes et que tu l’assortis parfois même de talons de 20 cm.
→ Serrer les abdos ? Oui.
→ Rentrer le ventre ? Si ça ne sauve pas un grip de cuisse, ça dégage.
Eh oui, depuis que tu passes tes mardi soir à t'attraper les pieds en grand écart à l’envers sur une pole, tu as bien compris que dans la vie, faut prioriser. Oui parce-que y'a plus de doute : T'es une poleuse. La corne sur les mains en témoigne, tout comme tes bleus symétriques à l'intérieur de chaque bras et de chaque cuisses (Devenu un signe pour se reconnaître entre nous, encore plus hype qu'un logo Coachella tamponné sur le poignet). Toute fière que t’es, t’es à deux doigt d’écrire “Baby snake” et “Hello boy” dans les compétences de ton CV.
Et pourtant parfois malgré ce fulgurant glow up (“Bonjour je suis devenue un être aérien” ok scuse nous Spiderman) le chemin vers l’acceptation de soi peut rester long. Car si la pole permet de se réapproprier son corps, elle apporte aussi son lot de représentations. Être une poleuse accomplie… Pour certaines c’est les compets, pour d’autres c’est le passage d’un certain combo, ou encore un physique (dis moi comment est ton feed insta, je te dirais qui tu désires être…).
C’est donc ainsi qu’on peut en arriver à porter sur soi un regard encore plus sévère que celui des publicitaires de crèmes solaires. Au nom de la “poleuse athlète” idéalisée, on pourrait bloquer dans le miroir sur son mollet qui arrondit (joliment) la silhouette des heels, son ventre qui courbe (adorablement) le shorty, et finir par complexer. Voire PIRE …se sentir à l’écart. From apprentie poleuse to kebab qui s’est perdu, la limite mentale est très fine (perso je la franchis à chaque fois que je tente une inversion de mon “mauvais côté” mais il paraît que ça fait partie du chemin).
Pour contrer ce virus cérébral, rien de tel que d'avoir trouvé son studio à l’ambiance cool, conviviale et inclusive. Celui où t’auras pas le temps de complexer sur ton bourrelet plus de 3 secondes parce-que Hop faut aller parer les copains-copines pour les aider à faire passer leur propre bourrelet au dessus de leur tête. Pas l’temps d’niaiser : On est là pour s'entraider et s'envoler ensemble. On déboule toutes les semaines au studio avec nos corps, nos forces, nos insécurités, nos beautés, nos vies bien remplies dans le sac à dos, et surtout : Notre joie de passer une heure et demie ensemble sous le regard plein d’entraide de nos coach préférées.
Merci à Fly and Danse studio d’avoir créé un espace aussi joyeux, inclusif et encourageant qui nous encourage à persévérer jusqu'à devenir les athlètes qu'on pense être .
PS : Si vous voulez et pouvez soutenir votre studio préféré pour continuer de venir kiffer et s’élever toutes et tous ensemble n'oubliez pas : la cagnotte c’est maintenant et c’est ici
Signée @Alia_park31
Mai 2025
Dans la pole, on entend beaucoup de témoignages d'autodidactes, passionnées depuis le premier cours, "tombées dedans" telles Obélix dans la marmite... Je rêverai d'en être, mais la réalité est parfois différente : il arrive aussi d'être du côté des Galériennes. Les cours de pole sont parfois des épreuves du feu alors même que les bonnes conditions sont réunies : t'es au studio, y'a les barres scintillantes, y'a même ton shorty à paillettes digne d'un clip de Beyoncé. L'échauffement passé, ton rythme cardiaque est désormais calé sur celui de la musique, t'es prête à t'envoler... Et pourtant, dès les premières montées de genoux le constat est sans appel : "OUTCH !". Sur tous les tricks la barre glisse dans ta main, la peau de tes cuisses crie à la brulure indienne, ton épaule démissionne au lieu de te tracter... bref, pour l'envolée lyrique : on repassera.
Et lorsque la prof te demande, pleine d'entrain "Alors ça donne quoi ?", tu y retournes, car autant lui illustrer ton échec par une preuve en image. Alors tu retentes, rejoues la scène et balances lourdement tes pieds au plafond sans y croire. Sauf que cette fois la prof te pare et miracle : l'inversion pointe son nez. C'est pas le moment de lâcher ! Bonne élève tu t'accroches à la barre comme on s'accroche à la vie - tandis que la prof maintient fermement ton postérieur en l'air comme on retiendrait un chien pour l'empêcher de s'échapper de chez le véto. ET VOILA, tu l'as, ton fameux V ! Et, alors que "tu sors" - que dis-je - "tu t'expulses" - de la figure, tu soupires et pense "je pensais pas la victoire ressemblerait à ça".
Y'a des jours comme ça...même (surtout) à la pole. Et finalement plus ça va, plus je crois que cette galérienne, on l'est toutes et tous de temps en temps. Dans les mauvais jours, ou avant de passer une nouvelle figure... Et peut être bien que ça fait partie de l'aventure d'apprendre à aimer ces moments où on s'entraîne à déjouer la pesanteur d'une nouvelle façon. Comme des souvenirs inoubliables alors qu'on trace notre chemin aérien.
Signée @Alia_park31
